Grenoble, capitale des Alpes. En prélude à la 7ᵉ édition de la Grande Mamaya internationale de Grenoble, une causerie-débat s’est tenue jeudi soir au Café des Arts, situé au 36 rue Saint-Laurent. Un rendez-vous placé sous le signe de la culture, du dialogue et de la valorisation des traditions africaines.

Autour du thème central – l’importance de la Mamaya et des valeurs qu’elle incarne – les échanges ont été conduits par Lamine Kaba, commissaire général de l’événement. À ses côtés, Aboubakry Fall, artiste, cinéaste et ethno-musicologue sénégalais, a apporté son expertise et son regard panafricain.
La rencontre a également enregistré la présence de Ibrahima Kalil Camara, ambassadeur de la 7ᵉ édition, ainsi que Marie Jeanne, ambassadrice de l’événement. Leur participation a donné un relief particulier à cette soirée, marquée par la volonté de promouvoir la cohésion sociale et la transmission culturelle.

« La Mamaya n’est pas qu’une danse. C’est un symbole de fraternité, de tolérance et d’unité qui dépasse les frontières de la Guinée », a rappelé un intervenant au cours du débat.
Dans une atmosphère conviviale, les participants ont souligné le rôle de cette tradition dans la construction d’un pont entre les générations, mais aussi entre les communautés africaines et européennes.

Avec cette causerie, la Grande Mamaya internationale de Grenoble confirme son ambition : devenir un espace d’échanges culturels incontournable en Europe et un vecteur fort de rayonnement de la culture africaine.

Milla Camara, envoyé spécial à Grenoble pour SportCulture224.org